اسم الكلب نيبر. ظهر في كل تسجيل فيكتور HMV-RCA ، وكان رأسه مائلاً نحو قرن الفونوغراف الذاتي الملء ، ربما لأنه سمع صوت سيده.
يعكس هذا الإعلان الفعال للغاية حقيقة حقبة العصر الحجري القديم للتسجيل الصوتي. لقد اندهش الناس حقًا لسماع إنريكو كاروزو يغني في غرف معيشتهم ، على الرغم من أن هذه التسجيلات الأسطوانية المبكرة التي تبلغ 78 دورة في الدقيقة تبدو الآن من وجهة نظر أنثروبولوجية بدائية.
شيء واحد لم يتغير ، مع ذلك. لا يزال بإمكاننا سماع Caruso في غرف المعيشة لدينا ، إلى جانب جميع مطربي الأوبرا الآخرين الذين وقفوا منذ ذلك الحين أمام ميكروفون لصالح الأجيال القادمة.
وفي هذه الأيام ، علينا أن نفعل ذلك بالشكل الصحيح. بفضل كوفيد -19[feminineles opéras sont pour la plupart fermés et c’est grâce aux enregistrements et à leurs supports de transfert sonore successeurs – radio, cinéma, télévision et ordinateurs – que nous pouvons rester en contact avec le monde des sopranos suicidaires, des ténors imparfaits et des barytons vengeurs.
Cette vérité a atterri dans mon lecteur de disque compact l’autre jour avec l’arrivée d’un nouvel enregistrement de « Thaïs » de Massenet, lauréat d’un prix Juno, un opéra qu’un de mes amis de la Colombie-Britannique insiste pour prononcer « cuisses » à cause de son sujet salace.
Oui, Thaïs est une courtisane et doit donc souffrir pour ses péchés, mais parce que le sien est une histoire d’opéra (certes empruntée à un roman d’Anatole France), elle a aussi un cœur d’or, liquidant une nonne.
Autrefois élément de répertoire, « Thaïs » est désormais éclipsé dans le canon de Massenet par « Manon » et « Werther », et n’a pas encore atteint la scène du Centre des quatre saisons de la Compagnie d’opéra canadienne.
Il a cependant atteint la scène du Roy Thomson Hall, grâce à une série de concerts en direct en novembre 2019, présidés par le chef d’orchestre lauréat du Toronto Symphony Orchestra, Sir Andrew Davis.
Davis est un maestro d’opéra très expérimenté, ayant servi pendant de longues périodes à la tête du Festival de Glyndebourne en Angleterre et, plus récemment, du Lyric Opera de Chicago. C’est sous sa direction que l’Orchestre symphonique de Toronto emmena Daphne, rarement jouée, de Richard Strauss au Carnegie Hall de New York.
Les chefs d’orchestre ne sont pas toujours aussi à l’aise dans la musique symphonique et lyrique. Parmi les anciens directeurs musicaux du Toronto Symphony, Karel Ancerl, Jukka-Pekka Saraste et Peter Oundjian ont passé relativement peu de temps à accompagner les chanteurs, tandis que Seiji Ozawa a finalement dirigé l’Opéra national de Vienne.
Je me souviens encore de la première fois où Ozawa, il y a plus d’un demi-siècle, a dirigé « Cosi fan tutte » de Mozart sur la scène du Massey Hall. Je me souviens aussi m’être assis devant pour la deuxième fois, l’été suivant, au Festival de Salzbourg.
C’était un acte de courage extraordinaire pour un jeune chef d’orchestre d’avoir fait ses débuts à Salzbourg, de tous les lieux, en dirigeant un opéra de Mozart qu’il venait d’apprendre. Mais alors, Ozawa n’est pas un talent ordinaire.
Celui de Davis non plus. Il y a quelques années, j’ai entendu ses débuts remarquables du “Ring Cycle” de Wagner au Lyric Opera et je considère comme l’une des petites tragédies de COVID-19 que sa révision des partitions a dû être annulée.
Il s’est en quelque sorte fait une spécialité de « Thaïs », ayant dirigé des performances très appréciées au Festival international d’Édimbourg et à l’Opéra de Sydney, dans les deux cas avec la soprano canadienne Erin Wall dans le rôle-titre.
La propre performance de Wall sur le nouvel enregistrement n’est peut-être pas tout à fait égale à celle de Renée Fleming sur le vieil album Decca pour l’aisance vocale et l’amplitude tonale, mais c’est néanmoins une réalisation majeure et une preuve de ce que le monde de l’opéra a perdu avec sa mort prématurée au âge de 44 ans.
Tout aussi impressionnante est la contribution du baryton canadien Joshua Hopkins dans le rôle du moine Athanael, qualifié par le prestigieux magazine anglais Gramophone d’« inoubliable ».
Gramophone a ensuite fait l’éloge du jeu de l’Orchestre symphonique de Toronto, du chant du Chœur Mendelssohn de Toronto et du somptueux son enregistré de Chandos dans une critique typique de celles que j’ai lues, sa critique majeure dirigée contre la décision de Sir Andrew de couper la majeure partie de l’Act 2 musiques de ballet.
Cette décision peut être liée au fait que cet album est à l’origine une série de concerts en direct. Pour ceux qui veulent la musique de ballet complète, le choix est entre le vieil album Decca, dirigé par le Canadien Yves Abel, et l’enregistrement encore plus ancien d’EMI, dirigé par Lorin Maazel.
Chargement…
Chargement…Chargement…Chargement…Chargement…Chargement…
Ce qui est bien avec l’opéra dans nos salons, c’est que nous avons accès aux trois versions, ainsi qu’à des choix antérieurs de l’ère du LP.
Le moins sympa, c’est que ce sont des performances figées dans le temps.
Aucun amateur d’opéra sérieux ne veut que les maisons d’opéra restent fermées. Il n’y a rien de tel que l’excitation d’être là quand Tosca saute du parapet ou Andrea Chénier va à la guillotine. Pendant ce temps, le péché et le salut dans l’Égypte ancienne sont entre de bonnes mains musicalement sur le nouveau Chandos « Thaïs » du TSO.